
Réunir la trinité du mariage ; d’accord, mais si on danse ?
une chronique de Mademoiselle Volte –
Lieu : Ok.
Traiteur : Ok.
Il reste donc le DJ pour avoir le triptyque nécessaire à la soirée.
Ma vision de la soirée dansante, c’est la fête du slip village. Je veux la Macarena, le Madison, Claude François, Jean-Jacques Goldman et l’Aventurier. C’est pas très moderne tout ça, mais ça marche à chaque fois. Et en plus, il faut voir la piste de danse de la salle, lumières multicolores au sol et boule à facettes, c’est kistch et j’adore. Je veux chanter (faux, évidemment, peu importe s’il pleut le dimanche) les paroles et danser avec mes copines et ma maman qui n’est jamais la dernière pour ça. Bref, rien de bien compliqué ni extraordinaire. Mon grand regret sera de ne pas avoir Momo et son orchestre/tout seul, le roi des fêtes de l’été dans ma Corrèze adorée ; personne ne chantera les chansons de manière approximative dans une bonne humeur inégalable. Et ce que veut M.Volty c’est de rester le plus loin possible de la piste, donc autant vous dire que j’ai les coudées franches là-dessus.

Trouvons donc un DJ. Il faudra également qu’il sonorise la cérémonie laïque et qu’il y ait de la musique au vin d’honneur. J’ai plusieurs amies du coin qui en connaissent pour avoir fait des mariages, des anniversaires ou autres occasions dans la région. Il y a également le cuisinier du traiteur qui nous en recommande un pendant notre discussion, puisqu’il semble avoir un peu les mêmes goûts que Monsieur Volty (mais non, désolée messieurs, on ne fera pas un mariage métalleux). Le traiteur nous a donc donné un contact, avec une particularité : le bar à vinyles. En gros, ce sont les invités qui choisissent la musique du vin d’honneur en fouillant dans les bacs et en donnant leur choix au DJ qui se charge de passer les disques. L’idée nous plait ; nous avions déjà prévu une animation pour le vin d’honneur, mais nous savons que tout le monde n’y participera pas. Si vous avez lu la chronique précédente, vous savez que nous prévoyons un long cocktail, que ce sera l’élément principal du dîner, donc il faut qu’il soit occupé.
Le contact passe bien, le devis est dans nos cordes, mais malheur : le bar est déjà réservé pour notre date. Flûte. C’est vraiment dingue que tout parte si vite (nous sommes toujours à 21 mois du mariage !), merci Covid. Le DJ nous donne alors le contact d’un de ses confrères qui a la même prestation. Allons le rencontrer.

Le rendez-vous se passe bien, mais ce nouveau DJ est bien plus haut de gamme et les prix s’en ressentent. Il est connu dans la région, anime de grosses soirées et a plus l’habitude de vrais sets de DJ ; j’ai un peu peur d’une ambiance clubbing. Nous ne donnons pas suite et continuons nos fouilles. J’ai un contact avec un DJ et le feeling passe super bien. Pendant ce temps, Monsieur Volty dégote un bar à vinyles « indépendant », c’est-à-dire pas une prestation supplémentaire d’un DJ. Entre temps, nous contactons divers prestataires pour se faire une idée, un peu au hasard.
Et finalement, il se trouve que la personne qui a ce bar mais ne fait pas DJ travaille avec un DJ qui ne fait pas bar à vinyles et qu’ils font souvent les soirées en commun (vous suivez ?). Bingo ! Le contact est un peu plus froid pour ma part ; on remplit vraiment un formulaire questions par questions, mais au moins ils savent exactement ce qu’on attend, même si à ce stade nous n’avons absolument aucune idée sur nos chansons d’entrée ou d’ouverture de bal, ni s’il y aura des animations durant le repas. Mais on prend l’option sur un stand photo et des écrans, au cas où.
J’hésite beaucoup ; je pense que pour le DJ le feeling est important, mais le concept du bar nous plaît énormément. Alors on signe pour le bar à vinyles. D’ailleurs, lorsque j’annonce la réponse à l’autre prestataire, il semble découvrir l’idée et la trouver très sympa également !
C’est également ce prestataire qui règlera l’ambiance lumineuse de la soirée ; comme dit plus tôt dans la recherche du lieu, notre repas sera dans un ancien chai, donc une cave voutée en pierres. Nous ne voulons pas la décorer ; elle nous plait bien, brute, claire. Il nous propose donc un système de spots colorés qui varieront durant la soirée, plus vifs pour les plats, plus tamisés durant la danse, et des totems pour faire les éclairages de la piste. Comme il connait le lieu, il peut nous présenter les éclairages qu’il y a déjà fait ; c’est vraiment sympa. Nous ne sommes pas encore fixés sur nos couleurs, mais ça peut se régler à la dernière minute.
Encore une étape de cochée ! Et vous, vous auriez fait le choix du feeling ou de l’animation ? Je vous avoue que même des mois après je me pose encore la question…
Olala j’adore l’idée du bar à vinyls!!!!
Olalala ! Trop bien le bar à vinyls !